Messieurs Jacques Pereto et Bernard Ouardes, originaires de Castelsarrasin et membres de l' « Association de Sauvegarde du Patrimoine Castelsarrasinois » se sont passionnés pour les bâtiments historiques, mais disparus, du couvent des sœurs de N.D. de la Compassion.
En faisant des recherches pointues sur le couvent de la Compassion, ils nous ont permis de redécouvrir l'importance et l'impact des sœurs dans la ville de Castelsarrasin et ses environs. Leurs travaux historiques, d'une grande précision, ont fait l'objet d'un livre « Le couvent des sœurs de la Compassion à Castelsarrasin de 1844 à 2006 »paru en janvier 2017.
En 1844, Castelsarrasin a été la deuxième communauté que le Père Maurice Garrigou fonde après la communauté de Toulouse. La mission de cette communauté des sœurs de N. D. de la Compassion sera essentiellement pour l'éducation de la jeunesse avec l'ouverture d'un pensionnat pour jeunes filles. Et cela jusqu'en 1904 suite à la Loi de 1905 avec la séparation de l’Église et de l’État interdisant aux congrégations religieuses d'enseigner. Après cette période mouvementée, la communauté reprend l'enseignement vers 1920 avec un ouvroir pour jeunes filles et d'autres activités missionnaires comme la participation aux activités paroissiales (patronage-colonies de vacances etc ….). En 1954, l'Ecole « Notre Dame » est confiée à la congrégation de N.D. de la Compassion jusqu'en 2008 où elle passera sous la responsabilité de l'Association Emilie Rodat pour faire partie de l'ensemble « La Sainte Famille Jeanne d'Arc » à Moissac.
Au fil du temps, la mission de la communauté s'est adaptée aux besoins de la société et notamment dans le travail salarié, dans les secteurs « sanitaire et social », par une présence dans le quartier, auprès d'organismes caritatifs jusqu'en 2006. Cette année là, la communauté quittera définitivement ce lieu d'insertion.
D'après le livre « le couvent des sœurs de la Compassion à Castelsarrasin de 1844 à 2006 – Jacques Pereto et Bernard Ouardes – Association de Sauvegarde du Patrimoine Castelsarrasinois »
"Tout au long de cette longue histoire, des relations, des amitiés se sont tissées, des valeurs humaines et de foi ont pris corps dans le coeur, la vie de ceux et celles qui ont fréquenté l'école, le patronage mais aussi à travers des liens simples de voisinage. Mme Anne-Marie Payssot , Mme Josiane Guerra, Mme Denise Bourthoumieu et Mme Jeanne Linas nous livrent leur vécu avec les soeurs de la Compassion de Castelsarrasin."
Au cœur de l'année Jubilaire et en chemin vers le XXIIº Chapitre Général nous nous mettons entre les mains accueillantes de Marie... la femme que nous regardons comme modèle fecond de foi et de disponibilité à la Parole. Comme elle, nous voulons laisser notre Dieu Compatissant, continuer à faire des merveilles en nous et en notre Congrégation.
Il y a 200 ans, les Sœurs de la Compassion ont mis des mains à la pâte. Des femmes qui se sont consacrées à l'action, pour donner leur effort, leur volonté, leur sagesse, pour aider les malades dans leurs souffrances, et les enfants et les jeunes dans leur éducation. Avec une détermination inébranlable, avec courage de se lancer aux scènes inconnues, nos Sœurs de la Compassion continuent en train de donner et d'intensifier son legs de l'amour, de dévotion, comme un miroir de la Vierge, à travers ces 200 années.
A l'occasion des 200 ans de la naissance de la Congrégation des soeurs de la Compassion, promenade avec Maurice Garrigou à travers la ville de Toulouse et des lieux où le Père a donné le meilleur de lui-même.
Quitter le passé avec les peintures des rues à l'aujourd'hui de ce que sont ces rues... Rues ici jalonnées de pensées du Père Maurice Garrigou. Première approche.
La Communauté Compassioniste de Hortaleza ( Madrid, Espagne) nous offre cette vidéo.
La vie est un voyage plein d'expériences; C'est pour cela que nous avons voulu partager des images de notre propre parcours. Ainsi vous pourrez ressentir l'émotion que nous vivons lors de chaque célébration eucharistique comme aussi les moments qui, jour après jour, nous touchent profondément.